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Alimentation animale La baisse de retour

En novembre 2017, malgré un jour ouvré de plus qu’en 2016, la production d’aliments composés a reculé de 1,5 %.

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Dans leur note mensuelle diffusée ce 22 janvier 2018, Coop de France nutrition animale et le Snia constatent que le secteur bovin, avec une chute de 3,6 %, reste très impacté par la baisse de la demande en aliments pour vaches laitières (–4,8 %). Le secteur avicole enregistre également une baisse, de 2,2 %. « Les hausses en poulets de chair (+0,9 %) et en pondeuses (+2,8 %), atténuant les baisses en dindes (–6,9 %) et palmipèdes (–10,9 %) ».

 

En revanche, les fabrications à destination du secteur porcin se redressent légèrement (+0,7 %), avec une reprise de l’activité en porcelets (+2,6 %). « On enregistre par ailleurs quelques progressions en aliments pour les caprins (+7,3 %) et pour le gibier (+5,7 %) ». Les fabrications à destination des lapins restent en baisse (–6,6 %).

Un début de campagne en retrait

« Sur les cinq premiers mois de la campagne de 2017-2018, la baisse de la production globale d’aliments composés est de 68 000 tonnes (–0,9 %), dont plus de 61 000 tonnes en volailles (–1,7 %), observent Coop de France nutrition animale et le Snia. Le secteur des bovins baisse de 1,5 % tandis que les aliments pour porcins restent en progression de 1,0 %. »

 

 

Évolution de la production d’aliments composés de janvier à novembre 2017 par rapport à la même période de 2016. © Coop de France nutrition animale et Snia

De janvier à novembre 2017, les volumes reculent de 108 000 tonnes, soit 0,6 % « principalement du fait du recul en volailles (–1,5 %) et particulièrement en dindes (–8,9 %) et palmipèdes (–6,3 %) ». Les fabrications destinées aux porcs baissent aussi (–1,3 %), à cause de l’activité en porcs charcutiers (–1,9 %). Les aliments mashs restent en hausse de 8,3 % avec 742 400 tonnes fabriquées.

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